Journée totalement décousue, les conditions climatiques jointes à une mer houleuse ont grandement affecté la cohésion du groupe. Dès l’échauffement, les premiers symptômes du mal de mer se font sentir. Chacun choisit donc une activité qui lui permet de gérer cette contrainte. Charlotte enregistre des extraits Des travailleurs de la mer de Victor Hugo, tandis que les autres continuent d’explorer la bibliothèque de voyage. Pascal quant à lui se métamorphose en chasseur de vent. A 11H, une coupure internet sur le navire compromet notre duplex en direct avec Radio Rivage. Il ne reste plus aux survivants qu’à se retrouver en salle de cinéma pour visionner un documentaire sur l’histoire de la course à l’exploration des grands fonds: Océanautes.
Un deizh diframmet penn da benn eo bet. An amzer hag an houlenn a zo bet stard da c’houzañv evit lod. E penn kentañ hon emvod pemdeziek embregerezh-korf a-stroll en deus skoet an drouk mor. Setu ma glask peb hini ober gantañ. Lod ac’hanomp a zalc’h da furchal e levraoueg ar veaj pa za Pascal da chaseal…an avel. Da 11e eo troc’het internet ha hon atersadenn gant Radio Rivage da heul. Ar re zo chomet yac’h en em gav er sal sinema da sellet ouzh un teul-film diwar-benn istor ergerzh ar morioù-don, Océanautes.
Après le film, nous tentons un brainstorming agité sur le pont avant. Des geysers fendent la surface de la mer, nous croisons un banc de baleines. Pendant ce temps-là, David, qui ne tient plus qu’en position allongée, se découvre une passion pour les nodules polymétalliques et les vers géants Riftia pachyptila. Réveil prévu en pleine nuit pour assister au passage du détroit de Gibraltar.
Da c’houde ar film e klaskomp en em vodañ evit ur brainstorming war ar pont a-raok. Pennoù-bouilh a welomp war gorre ar mor. Ur strollad balumed eo. E pad an amzer-se emañ bammet David, hag a rank chom gourvezet, o tizoloein an « noduloù lieshouarneek » hag ar buzug ramzel Riftia pachyptila. En noz-mañ e tihunimp evit bezañ war ar pont pa dreuzo ar vatimant strizh-mor Gibraltar.